La pensée est l’architecte de la santé
Auteur / Autrice : | Antonina Beschastnova |
Direction : | Anne Andronikof-Sanglade, Victor Sedin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 08/12/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Connaissance, langage, modélisation (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 1992-....) |
Jury : | Président / Présidente : Christian Mormont |
Examinateurs / Examinatrices : Anne Andronikof-Sanglade, Victor Sedin, Christian Mormont, Alla Rubchenko | |
Rapporteur / Rapporteuse : Christian Mormont |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La présente thèse est consacrée à l’étude de l’influence de la pensée sur la santé, à l’analyse du lien entre l’état psychique, la santé physique et la longévité. La diversité des actions psychogéniques, l’instabilité des conditions sociales, et en particulier la situation économique actuelle, les relations au sein du collectif, les problèmes quotidiens rencontrés au sein de la famille exercent une influence négative sur l’état d’esprit, sur l’état de santé général, l’état du psychisme.Les multiples recherches ont montré que la pensée est une forme universelle d’énergie, qui exerce une influence positive aussi bien que destructive. Nous avons cherché à vérifier l’hypothèse qui consiste dans le fait que l’état de la santé est principalement influencé par la bonne organisation de la pensée. L'objectif de notre travail est de déterminer comment mettre sa pensée au service de la santé, d’élaborer des moyens de contrôler son fonctionnement psychique et d’utiliser pour ce faire, correctement et rationnellement, sa mémoire et son expérience, de proposer des dispositifs et des entrainements qui mettent en mesure de lutter contre le stress, la peur et la dépression. En somme, l’ambition est ici de créer un modèle susceptible de rendre compte des tenants et aboutissants de la santé au travail, résultat qui présuppose d’une part la détermination des facteurs pronostiques qui influent sur la formation de la santé professionnelle, et d’autre part l’élaboration des fondements théoriques de la correction des processus de réflexion. 227 personnes ont participé à notre recherche. Nous avons observé nos sujets durant 5 ans. L’examen a eu lieu annuellement. Nous avons étudié la naissance et la formation des pensées et les particularités de leur influence sur la santé. Nous avons planifié les expériences et sélectionné les méthodes suivants : Sur la relation envers la santé, Buts et valeurs de la vie, Test d’Eizenck, Test Lucher, Test Leray, Locus contrôle, qui nous ont permis de mieux étudier la personnalité des sujets. L’analyse des résultats nous a permis de découvrir le lien entre le niveau d’anxiété et les troubles de sommeil, les sauts d’humeurs, les symptômes somatiques, les troubles intestinaux, apparition de la peur, et la hausse de la pression artérielle. Selon les résultats obtenus avant et après les expériences nous sommes arrivés à la conclusion que les orientations sociales de base influencent les pensées sur la santé et la longévité professionnelle. La valeur scientifique et pratique de ce travail consiste dans le fait que c’est pour la première fois que la psychocorrection et la psychoréhabilitation ont été utilisées dans la création des pensées sur la santé pour des employés concrets.