Auteur / Autrice : | Camille Benigni |
Direction : | Jean-Pierre Frey |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Aménagement de l'espace, urbanisme |
Date : | Soutenance le 04/12/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Espaces, Temps, Cultures (Université Paris Nanterre) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Architecture, ville, urbanisme, environnement (Nanterre, Hauts-de-Seine, France ; 2010-....) |
Jury : | Président / Présidente : Pascale Philifert |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Pierre Frey, Pascale Philifert, Antoine Brès, Marc Dumont, Patricia Bordin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Antoine Brès, Marc Dumont |
Mots clés
Résumé
Le débat actuel, portant sur la consommation des territoires qui est associée à la périurbanisation caractérisée par la maison individuelle, nous a amené à entreprendre notre travail. La volonté d’inscrire l’évolution des tissus périurbains dans une historiographie architecturale et urbaine nous a conduit à analyser ces formes périurbaines, à travers l’étude des processus et mécanismes morphogénétiques. La densité a eu mauvaise presse auprès des scientifiques et professionnels de la ville, aujourd’hui celle-ci semble être considérée comme un remède à l’étalement des territoires. Ainsi, nous nous sommes intéressés à l’instrumentalisation de la densité par les différents acteurs de la Ville, à travers les lois, les documents d’urbanisme. Nous nous sommes penchés sur l’étude de la définition de la densité, de sa place dans la théorie urbanistique et du rapport qu’elle entretient avec la morphogénèse des tissus périurbains. Ce travail aborde la transformation des tissus périurbains (dont l’analyse est peu présente dans les travaux scientifiques) au travers du prisme des espaces intermédiaires, que nous considérons comme un enjeu important dans l’évolution durable des territoires. Enfin, ce travail s’est proposé de réaliser une nouvelle lecture des espaces périurbains par les espaces intermédiaires à l’échelle de la parcelle pavillonnaire, en considérant que l’analyse des transformations, qui s’y déroulent, représente un élément marquant/discriminant pour l’élaboration des politiques urbaines.