Improvisation et dramaturgie, l’« Improturgie » en Tunisie : poïétique de l’œuvre en devenir à l’exemple d’Otages par le Théâtre organique
Auteur / Autrice : | Fehmi Besbes |
Direction : | Jean-Louis Besson |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts du spectacle |
Date : | Soutenance le 27/11/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, spectacles (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Histoire des arts et des représentations (Nanterre) |
Jury : | Président / Présidente : Joseph Danan |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Louis Besson, Joseph Danan, Ahmed Cheniki, Emmanuel Wallon | |
Rapporteur / Rapporteuse : Joseph Danan, Ahmed Cheniki |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’objet de cette étude est d’interroger la place de l’improvisation dans la création théâtrale tunisienne, depuis ses origines – où elle apparaît dans des formes parathéâtrales, (el-Fdawi le conteur solo, Jha le blaguer sage, le théâtre d’ombre, etc.), jusqu’à nos jours. L’accent est mis sur les rapports organiques entre improvisation et dramaturgie, dans la formation et la création théâtrales en Tunisie, durant les dernières décennies. La notion d’''improturgie'', qui traverse toute la thèse, rend compte d’une poïétique propre à de nombreux créateurs – tels Ezzeddine GANNOUN et Fadhel JAÏBI – qui consiste à construire une œuvre à partir du travail de plateau, à la recherche d’une écriture dramatique qui témoigne du contexte historique, culturel, social, idéologique et politique dans lequel elle s’inscrit. En l’absence d’un répertoire dramatique, l’''improturgie'' apparaît ainsi non seulement comme un moteur d’activation dramaturgique sur la voie d’un théâtre militant – luttant contre l’impérialisme d’État et contre toute forme d’intégrisme – mais aussi comme un laboratoire de recherche pour des formes théâtrales encore inédites dans le monde arabo-musulman.