Thèse soutenue

Le statut des dirigeants sociaux dans l'espace Ohada : étude critique et comparaison avec le systeme francais

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Auteur / Autrice : Fatimata Tagourla
Direction : Philippe Dubois
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Droit privé
Date : Soutenance le 11/07/2014
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Droit et Science Politique (Nanterre)
Jury : Président / Présidente : Barnabé Georges Gbago
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Dubois, Barnabé Georges Gbago, Bruno Dondero, Anne-Catherine Muller, Aurélie Ballot-Lena, Augustin Boujeka
Rapporteurs / Rapporteuses : Bruno Dondero, Anne-Catherine Muller

Résumé

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Les dirigeants sociaux se trouvent au cœur de la problématique de la gouvernance des sociétés. Le législateur OHADA, reprenant les règles posées par son homologue français, dans la loi de 1966, a établi un ensemble de règles applicables au dirigeant et visant à lui construire un statut. Ces règles sont relatives à l’organisation des fonctions sociales, aux pouvoirs dévolus aux dirigeants ou encore à la responsabilité et au régime de révocation qui leur sont applicables. Toutefois, s’il faut reconnaitre au droit OHADA le mérite d’avoir structuré et unifié des régimes autrefois marqués par la disparité et l’archaïsme, il n’en demeure pas moins qu’il reprend les failles du système français. En effet, ce dernier est, d’une part, marqué par l’absence d’un statut unique pour le dirigeant et, d’autre part, par un certain dualisme et déséquilibre entre les dirigeants. Il en est par exemple ainsi lorsque l’on considère le régime de révocation des dirigeants, lequel assure une protection à certains alors que d’autres demeurent dans une relative instabilité. Cette disparité se manifeste également à travers le régime de responsabilité obligeant à distinguer selon la situation patrimoniale de la société. L’objet de la présente thèse sera, après avoir dressé un inventaire de l’effort de structuration posé par le droit uniforme, de dresser des pistes de réflexion pour l’émergence d’une bonne gouvernance des sociétés commerciales.