Sexualité et handicap mental : enquête sur le traitement social de la sexualité des personnes désignées comme « handicapées mentales » en France et en Suisse
Auteur / Autrice : | Lucie Nayak |
Direction : | Philippe Combessie, Claudine Burton-Jeangros |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 01/07/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 10 en cotutelle avec Université de Genève |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Économie, organisations, société (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : ''Sophiapol EA 3932 laboratoire |
Jury : | Président / Présidente : Éric Widmer |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Combessie, Claudine Burton-Jeangros, Éric Widmer, Éric Fassin, Alain Giami | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Éric Fassin, Alain Giami |
Mots clés
Résumé
Le propos de la thèse est d’étudier le traitement social de la sexualité des personnes désignées comme « handicapées mentales » en Suisse et en France, par le biais d’une enquête qualitative réalisée par entretiens avec des personnes considérées comme « handicapées mentales », des parents, des éducateurs spécialisés et des assistants sexuels.Une première partie étudie les représentations des personnes désignées comme « handicapées mentales » au sujet de la sexualité et met en lumière des formes de leur vie sexuelle, souvent commentée mais qui restait inexplorée. Puis, la deuxième partie porte sur l’analyse des représentations et des pratiques institutionnelles et parentales relatives à l’accompagnement de la sexualité des personnes « handicapées mentales » dans le contexte actuel de la « santé sexuelle ». Enfin, la troisième partie de la thèse est consacrée à l’étude de l’assistance sexuelle telle que cette activité est récemment apparue en Suisse.En mobilisant le handicap mental et la sexualité comme des révélateurs mutuels, cette recherche se donne ainsi pour objectif d’analyser comment les différentes catégories d’acteurs impliqués dans l’accompagnement de la sexualité des personnes « handicapées mentales » co-construisent les normes qui régissent la vie sexuelle de ces dernières. Elle vise à offrir une étude la plus complète possible du traitement social de leur sexualité et des logiques qui le sous-tendent.