Penser la traduction : étude immanente de l'oeuvre d'Antoine Berman
Auteur / Autrice : | Mahdi Farrokhi |
Direction : | Jean-René Ladmiral |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 24/06/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Connaissance, langage, modélisation (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire MoDyCo (Nanterre) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Yves Masson |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-René Ladmiral, Jean-Yves Masson, Jean-Michel Rey, Iégor Reznikoff | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Michel Rey |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Ce que, logiquement, attend d’un discours traductologique, c’est son utilité pour la pratique de la traduction ; autrement dit, qu’il nous aide à traduire mieux. Mais, celui d’Antoine Berman, objet de la présente recherche, excentrique et singulier, poursuit un objectif plus profond. Ici, la traduction, excédant une simple pratique, tend à devenir une « tâche ». Ayant une appréhension fragmentaire du monde - due à la fragmentation du langage - Antoine Berman voit la traduction comme le seul moyen qui, en surmontant cette fragmentation, fait révéler le « sens su monde ». D’où son engagement dans un « projet » auquel il consacre toute sa vie. Mais la dissimulation par Berman de ce « projet » derrière un discours traductologique, afin de lui assurer une meilleure réalisation, fait que le dévoilement du « projet » devienne le premier objectif de toute rencontre avec sa traductologie. Cela est d’autant plus vrai que derrière ce discours, nous découvrirons un homme « mystique » pour qui la mystification est une prise de position volontaire.