Thèse soutenue

Causes et conséquences des programmes d’ajustement structurel en République Démocratique du Congo (RDC)
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Auteur / Autrice : A-Mponga Bakand’Olinga Ikanga
Direction : Guy PourcetAnnie Vinokur
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 04/04/2014
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Économie, organisations, société (Nanterre)
Jury : Président / Présidente : Bernadette Madeuf
Examinateurs / Examinatrices : Guy Pourcet, Annie Vinokur, Bernadette Madeuf, Vincent Geronimi, Vololona Ralalarisoa
Rapporteurs / Rapporteuses : Vincent Geronimi, Vololona Ralalarisoa

Résumé

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Notre recherche a consisté a nous faire une opinion raisonnée sur les interventions des Institutions de Bretton-Woods en République Démocratique de Congo, en nous appuyant sur une analyse de long terme de l’endettement extérieur du pays, et par conséquent à la mise en œuvre des programmes des stabilisations dans les années 70 et d’ajustement structurel depuis les années 80. Cette analyse nous a permis de mettre en lumière les contraintes économiques et sociales, internes et extérieures, auxquelles le pays a dû faire face. Loin de soulager cette économie rentière, les thérapies de choc préconisées par ces Institutions ont provoqué des coûts ou effets secondaires négatifs, délibérément cherché ou non sur d’autres variables (revenu global, niveau des prix, inflation/hyperinflation…). D’autre part, elles ont eu un coût social élevé, et ont contribuées lourdement à une détérioration de la répartition des revenus entre les diverses couches sociales du pays. L’échec des programmes d’ajustement structurel étant aujourd’hui reconnu, il était devenu donc impératif d’imaginer d’autres types d’approches moins superficielles, qui puissent intégrer non-seulement l’équilibre des variables macro et/ou micro-économiques, mais aussi méso-économique ; et donc l’accent doit être désormais mis sur l’amont (discussions des politiques) et sur l’aval (mis au point des projets ou programmes). C’est ainsi que furent mis en place, depuis le milieu des années 90, les mesures d’allègement ou d’annulation de la dette extérieure. L’austérité préconisée aujourd’hui, face à la crise de la dette dans la zone euro, semble ne pas tenir compte des conséquences que les politiques d’inspiration monétariste ont entraînées partout où elles ont été mises en œuvre, et particulièrement en Afrique. Ainsi, nous-nous demandons si le Libéraux ont-ils retenu les leçons des échecs des programmes d’ajustement structurel (PAS) dans les pays ajustés. Pour ce faire, nous-nous sommes permis de proposer quelques perspectives ou voies de sortie afin d’éviter de retomber dans le cycle de la dette que la RD Congo a connut.