L’évolution des cérémonies publiques impériales dans le monde romain tardif
Auteur / Autrice : | Loïc Pasco |
Direction : | Hervé Inglebert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 13/01/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Espaces, Temps, Cultures (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....) |
Jury : | Président / Présidente : Frédéric Hurlet |
Examinateurs / Examinatrices : Hervé Inglebert, Frédéric Hurlet, Stéphane Benoist, Christine Delaplace, Giusto Traina | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Stéphane Benoist, Christine Delaplace |
Mots clés
Résumé
Cette thèse porte sur l’évolution des cérémonies publiques impériales dans le monde romain tardif, thème qui nous a semblé fondamental pour la compréhension des institutions politiques de l’Empire Romain des IVe-VIIe s. Ces évolutions comptent sans doute parmi les plus importantes mutations qu'a connues le monde romain de l'Antiquité Tardive, puisqu'elles touchent le pouvoir suprême et son aura à l'intérieur de la société. L’objectif majeur du cérémonial est d’exalter l’empereur, de manifester sa gloire triomphale et sa sacralité – voire sa sainteté après l’adoption du christianisme – ainsi que de magnifier et célébrer le pouvoir d’origine divine qu’il détenait. Notre propos sera de montrer comment on passe d’un Empereur, princeps senatus, qui cherche à maintenir une fiction républicaine pour masquer le caractère monarchique de son pouvoir et qui est l’incarnation du passé romain ; à un empereur qui est l’élu de Dieu, affirmant un pouvoir monarchique avec le soutien de l’Eglise. Trois axes ont guidé notre recherche : La centralité du rôle de l’empereur dans l’évolution des cérémonies publiques. L’importance de l’intégration de l’empereur dans le système cérémoniel de l’Eglise et celle de l’intégration du clergé et principalement de l’évêque dans le système cérémoniel de l’empire. L’importance du fait barbare sur le phénomène cérémoniel. Dans l’Antiquité tardive on voit clairement des influences et des acculturations réciproques au niveau des cérémonies, mais aussi des formes de rejet de ces changements caractéristique des évolutions culturelles de la période.