Auteur / Autrice : | Jaime Andres Montes Lihn |
Direction : | Emmanuel Lazega |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 03/12/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 9 |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale SDOSE (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Recherche Interdisciplinaire en Sciences SOciales (Paris) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Depuis une perspective théorique au croisement de la sociologie économique et de la sociologie de la connaissance, cette thèse a pour objectif d’examiner les mécanismes sociaux à l’œuvre au moment de la conversion vers l’agriculture biologique. Sur la base de l’étude empirique et de l’analyse d'un réseau complet qui révèle les interdépendances entre plus de 60 viticulteurs certifiés ou en cours de certification à l'agriculture biologique en Côte de Beaune, sont analysés les processus d’apprentissage collectifs sur lesquels s’appuie cette transition. Cette thèse montre l’existence de deux processus-Type d’apprentissage qui se définissent en fonction des frontières des groupes de référence (ou niches sociales) ; elle analyse le rôle des pionniers du milieu étudié comme pivot de l’action collective dans ces deux processus d’apprentissage, et explore enfin les régularités qui structurent les échanges au sein du milieu. Ces régularités permettent de constater que les viticulteurs intègrent dans leur raisonnement des aspects identitaires qui différencient les viticulteurs bio « de la première heure » des novices, au-Delà d'aspects économiques liés à une tendance à la « coopétition ».