La naissance de la biopolitique de Hong Kong : une recherche sur le logement social
Auteur / Autrice : | Hsiao Yang Hsieh |
Direction : | Alain Brossat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance en 2014 |
Etablissement(s) : | Paris 8 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Pratiques et théories du sens (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis ; 1992-....) |
Résumé
Hong Kong, notre objet de recherche, est une ville coloniale avec un statut exceptionnel. Au cours de l’historie de la colonisation sur cent cinquante ans, le sort de Hong Kong est lié étroitement à la situation internationale, surtout à celle des pays occidentaux. Étant une ville chinoise, Hong Kong a connu un destin extraordinaire par rapport aux autres villes coloniales anglaises. Selon la « Seconde Convention de Pékin », le Grand Bretagne devait rendre l’autorité de Hong Kong à Pékin en 1997. Cependant, au moment du retour à la Chine en 1997, les nombreux habitants ne voulaient pas couper avec le gouvernement colonial. Dans l’histoire de la colonisation, il est très rare que les colonisés ne veuillent pas la fin du pouvoir colonial. Au traversant de quatre chapitres, autour des histoires et des problèmes de logement social local, nous essayons d’étudier dans quel type de gouvernement que les hongkongais ne voulaient pas couper avec le gouvernement colonial. En employant les théories de Michel Foucault, hétérotopie, famille, biopouvoir, biopolitique, dispositif et dispositif de sécurité, nous répondons à cette question.