La lutte antituberculeuse en France du XIXème siècle au début du XXème siècle
Auteur / Autrice : | Yolande Moisdon Gicquel |
Direction : | Jacques de Saint-Victor |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire du droit ~ droit médical |
Date : | Soutenance en 2014 |
Etablissement(s) : | Paris 8 |
Mots clés
Résumé
Après des siècles de désintérêt pour la maladie la plus meurtrière en France nommée la tuberculose pulmonaire, l’Etat légifère en 1850 pour mener son combat. La loi de lutte contre le logement insalubre devait remédier aux différents facteurs nuisibles pour la santé de l’individu. L’humidité, l’obscurité et la promiscuité furent à l’origine de l’émergence de cette maladie contagieuse notamment parmi la classe ouvrière. Néanmoins, l’étude de cette législation révèle sa responsabilité dans l’amplification du fléau tuberculeux dans tout le pays, l’appauvrissant ainsi sur le plan économique et social. La loi de 1850 sur les logements insalubres présente de nombreuses incohérences pour éradiquer la tuberculose. Ce constat met en exergue la fragilité de la France dans la mise en place de la lutte. Pendant le premier conflit mondial, différentes institutions sanitaires spécialisées furent construites comme les dispensaires et les sanatoriums. Ces établissements diminuèrent de façon massive la mortalité tuberculeuse malgré les incohérences de leurs lois respectives. Aidée par les Etats-Unis, la France a pu organiser activement la propagande antituberculeuse. L’éradication de la tuberculose se fit grâce à la découverte du vaccin B. C. G en 1921.