Tableau, la fabrique du sujet
Auteur / Autrice : | Celine Leturcq |
Direction : | Éric Bonnet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Esthétique, Sciences et Technologies des arts |
Date : | Soutenance le 10/12/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 8 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Esthétique, sciences et technologie des arts (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Arts des images et art contemporain |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Wat |
Examinateurs / Examinatrices : Éric Bonnet, Germain Roesz, François Jeune | |
Rapporteur / Rapporteuse : Guy Lecerf |
Résumé
Si le tableau est un objet ancien supplanté par un grand nombre de pratiques contemporaines, certainsartistes développent toujours leur recherche autour et avec lui. Se pose dès lors la question de son actualité. EnFrance au début des années 80, les pratiques picturales abstraites sont laissées de côté au profit d’une nouvellepeinture ouverte aux influences internationales et d’un art qui, au final, se passe de cet objet. C’est toujours lecas aujourd’hui, bien que l’on constate un regain d’intérêt pour le tableau ces dernières années. Ce n’est pas sanscompter sur la force structurale de cet objet ancien mais présent à d’autres endroits et dans d’autres pratiquessocioculturelles que la peinture et l’art contemporains, notamment à travers ces nouvelles fenêtres que sont lesécrans numériques et, avant eux, la photographie, le cinéma et la télévision. Aussi le tableau a-t-il encore debeaux jours devant lui, à interroger la place du sujet dans l’image que ses cadres, déplacés, nous proposent, ànourrir et déployer des espaces-temps qui a priori n’ont rien à voir avec son archaïsme. Dès lors, il s’agit decomprendre en quoi et pourquoi quelques individus aujourd’hui, en France notamment, continuent de peindre etd’avoir une pratique de fabrications d’objets et d’images à l’atelier, dans l’acception traditionnelle du terme.