Auteur / Autrice : | Kelly Aubertin |
Direction : | François Gallet, Claire Wilhelm |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Matière condensée et Interfaces |
Date : | Soutenance en 2014 |
Etablissement(s) : | Paris 7 |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Laboratoire Matière & Systèmes Complexes (Paris ; 2001-....) |
Jury : | Président / Présidente : Hervé Mohrbach |
Examinateurs / Examinatrices : Hervé Mohrbach, Zoher Gueroui, Gladys Massiera, Lina Bezdetnaya-Bolotine |
Mots clés
Résumé
Le trafic intracellulaire est un phénomène essentiel au bon fonctionnement de la cellule. A l'intérieur des cellules, le cytoplasme est un milieu viscoélastique, dans lequel les phénomènes de diffusion libre sont lents. Le trafic intracellulaire fait intervenir des moteurs moléculaires capables de produire des efforts mécaniques, afin d'offrir au contenu des vésicules un transport efficace le long des filaments du cytosquelette. Nous proposons deux façons de perturber le trafic intracellulaire. La première perturbation est de type mécanique : des endosomes sont rendus magnétiques par l'internalisation de nanoparticules par endocytose, de façon à pouvoir être manipulés mécaniquement. Nous observons le déplacement spontané d'une chaine d'endosomes magnétiques avant et après un cisaillement effectué grâce à un champ magnétique rotationnel. Nous avons quantifié une légère diminution du trafic intracellulaire après la rotation sans observer de modification des propriétés mécaniques du cytoplasme. La deuxième perturbation est d'origine photochimique et consiste à exciter une molécule photosensible internalisée dans des cellules cancéreuses. Nous avons observé une forte diminution du trafic intracellulaire après la photo-activation avec en parallèle une faible augmentation de la viscosité. Ceci témoigne d'un impact direct sur les acteurs du trafic intracellulaire. De plus, des observations sur système modèle ont montré un accroissement de la fréquence des catastrophes des microtubules suite à la photo-activation. Cette étude à l'échelle de la cellule unique, nous a permis de mettre en évidence un second effet de la photothérapie: l'émission massive de vésicules extracellulaires.