Auteur / Autrice : | Dan Xu |
Direction : | Olivier Douville |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Recherche en psychopathologie et psychanalyse |
Date : | Soutenance en 2014 |
Etablissement(s) : | Paris 7 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Recherches en psychanalyse et psychopathologie (Paris2001-....) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le travail que je présente est une recherche psychanalytique et interculturelle. Il vise à proposer une perspective conceptuelle, faisant se renconter la psychanalyse et le monde chinois à partir des la notion de l'image du corps, de la lettre et de l'écriture chinoise. La première partie de ma thèse se situe sur le lien du corps et du langage autour de la historicité de la notion de l'image du corps, avant d'accéder au renouvellement de la question de langage que Lacan propose en parlant de « lalangue ». La deuxième partie s'oriente tout logiquement sur la langue et « lalangue », le trait et la lettre, la parole et l'écriture. Elle accorde une large part à l'écriture chinoise qui n'est pas une simple transcription du discours oral, mais un autre discours graphique qui réexprime le sens des choses. Je propose aussi deux illustrations cliniques, lesquelles démontrent comment l'écriture chinoise se joint à la parole et comment le corps s'écrit en fonction de la singuilarité de chacun. La troisième et dernière partie s'attache à la question du remaniement de la médiation imaginaire du corps et l'application de la clinique psychanalytique dans le contexte chinois. En conclusion, d'après mon hypothèse l'écriture chinoise constitue une instance psychique qui relève des relations du sujet à son image en tant que Moi idéal, et au grand Autre qui l'aliène. Il s'agit d'y repérer les effets imaginaires sur la constitution du Moi, du corps et du rapport au semblable. S'interroger psychanalytiquement sur l'écriture chinoise, c'est donc tenter de comprendre en quoi consiste la construction du sujet chinois dans sa culture.