Thèse soutenue

Contribution à l'étude de la démyélinisation et la remyélinisation chez Xenopus

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Auteur / Autrice : Sowmya Sekizar
Direction : Bernard Zalc
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neurosciences
Date : Soutenance le 04/11/2014
Etablissement(s) : Paris 6
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Cerveau, cognition, comportement (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Hôpital Pitié-Salpétrière
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Anne Lohof, Marion Wassef, Geneviève Rougon, Barbara Demeneix, Brahim Nait Oumesmar

Résumé

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La lignée transgénique pMBP-eGFP-NTR, que nous avons générée chez Xenopus laevis, permet une ablation conditionnelle des oligodendrocytes myélinisants, dont la conséquence est une démyélinisation. Dans cette lignée transgénique, le transgène est formé par une protéine de fusion entre le rapporteur GFP (Green Fluorescent Protein= protéine fluoresçant en vert) et une enzyme de sélection, la nitroréductase d’E. Coli. Cette enzyme, a la propriété de réduire le radical nitrite (NO2) de certains substrats (comme le métronidazole) en dérivé hydroxylamine extrêmement toxique pour la cellule qui l’exprime. L’expression de ce transgène est contrôlée par la portion proximale du gène MBP (myelin basic protein), séquence régulatrice, dont l’équipe avait démontré, chez la souris, qu’elle ne s’exprime que dans les oligodendrocytes myélinisants, ce qui c’est vérifié chez le xénope. Mon projet se proposait d’étudier les conséquences de la démyélinisation et de la remyélinisation dans cette lignée transgénique de Xenopus laevis. Mon objectif avait pour but de répondre à deux questions; Tout d’abord, qu’elle est la nature des cellules qui remplacent les oligodendrocytes éliminés: Nous montrons que les cellules responsables de la remyélinisation sont les précurseurs des oligodendrocytes (OPCs), cellules GFP négatives caractérisées par l’expression du facteur de transcription Sox10. Ces cellules OPCs sont déjà présentent dans le nerf optique avant l’événement de démyélinisation. La seconde question visait à examiner les conséquences d’une démyélinisation sur l’arborisation des axones des cellules ganglionnaires de la rétine. A cette fin nous avons mis au point un outil expérimental permettant de visualiser l’arborisation des projections tectales des axones des cellules ganglionnaires de la rétine par microscopie in vivo réalisée sur le têtard au stade 55. Nous montrons que bien que cette arborisation soit plus sensible à l’imagerie après démyélinisation, chez le transgénique que chez le contrôle, cela n’entraine pas de changement de la motilité de l’arborisation.