Thèse soutenue

Risque de cancer chez les personnes infectées par le VIH

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Mira Hleyhel
Direction : Dominique CostagliolaSophie Grabar
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Epidémiologie clinique
Date : Soutenance le 24/09/2014
Etablissement(s) : Paris 6
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Pierre Louis de santé publique : épidémiologie et sciences de l'information biomédicale (Paris ; 2000-....)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Fabrice Bonnet, Matthias Egger, Jacques Cadranel, Anne-Marie Bouvier

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

L’avènement des thérapies antirétrovirales combinées (cART) a induit une baisse considérable de la mortalité chez les personnes infectées par le VIH. Comparativement à la population générale, les personnes infectées par le VIH ont un risque élevé de cancers classant SIDA (sarcome de Kaposi (SK), lymphome non Hodgkinien (LNH) et cancer du col de l’utérus) et de plusieurs cancers non classant SIDA (poumon, maladie de Hodgkin, foie, canal anal, …), avec des sur-risques différents selon le type de cancer. Dans la période récente des cART, le cancer est la cause de décès la plus fréquente chez les personnes infectées par le VIH. Ce projet de thèse se base sur les données des personnes infectées par le VIH suivies dans la base de données hospitalière française sur l’infection à VIH (FHDH ANRS CO4) et celles de la population générale à travers le réseau français des registres de cancers en France (FRANCIM). Les objectifs de ce projet de thèse étaient d’étudier les évolutions temporelles de l’incidence et du risque des cancers les plus fréquents chez les personnes infectées par le VIH et d’étudier le sur-risque chez les patients ayant un taux de CD4 ≥500/mm3 depuis au moins 2 ans sous traitement en comparaison avec le risque en population générale, de comparer l’âge au diagnostic de cancer entre les 2 populations et d’étudier les tendances temporelles de la survie après le diagnostic d’un cancer chez les personnes infectées par le VIH.