Nanoparticules dans le milieu interplanétaire : observations spatiales et théorie
Auteur / Autrice : | Soraya Belheouane |
Direction : | Karine Issautier, Nicole Meyer-Vernet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Astronomie et Astrophysique |
Date : | Soutenance le 22/05/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 6 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'études spatiales et d'instrumentation en astrophysique |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Viviane Pierrard, Vladimir Krasnoselskikh, Philippe Savoini, Christian Mazelle, Yannis Zouganelis |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Depuis la découverte de la faculté d'un instrument radio à détecter les poussières, plusieurs études ont été menées afin de mieux exploiter ce type d'instrument. Le présent travail concerne l'exploitation et l'interprétation des observations de poussières de l'instrument WAVES à bord des deux sondes STEREO à 1 UA, ainsi que la modélisation de leur dynamique dans le milieu interplanétaire. Cette thèse a débuté avec une étude des mesures de poussières de taille micro-métrique. Les résultats ont montré que les données étaient pertinentes dans le sens où malgré les incertitudes sur les données et les simplifications de la modélisation du flux, les mesures de direction fournies par cet instrument sont au moins aussi précises que celles fournies par les instruments conventionnels. Ensuite, nous avons réalisé une étude sur les observations de nanoparticules à 1 UA. Nous avons montré qu'une impulsion caractéristique d'un impact d'une nanoparticule se forme suite à la perturbation temporaire du courant de retour de photo-électrons de l'antenne électrique la plus proche du point d'impact. La comparaison des flux mesurés et déduits des observations réalisées dans deux domaines différents (temporel et fréquentiel) montre une cohérence entre les mesures. Enfin, la modélisation de la dynamique des nanoparticules appuie le fait que des nanoparticules crées près du Soleil sont accélérées par le vent solaire et peuvent atteindre 300 km/s à 1 UA. L'analyse statistique des résultats de cette étude à 1 UA a montré une cohérence avec les mesures obtenues sur STEREO, mais aussi avec l'interprétation de ces mesures et l'estimation de la charge du nuage de plasma.