Thèse soutenue

Schizophrénie et métacognition

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Auteur / Autrice : Jean-Remy Martin
Direction : Elisabeth Pacherie
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences cognitives
Date : Soutenance le 24/02/2014
Etablissement(s) : Paris 6
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Cerveau, cognition, comportement (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut Jean-Nicod (Paris) (2002-....)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Jean Lorenceau, Chlöé Farrer, Daniel Pressnitzer
Rapporteurs / Rapporteuses : Zoltán Dienes, Tim Bayne

Résumé

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Au cours de mon programme doctoral j'ai mené plusieurs recherches, à la fois conceptuelles et empiriques, se rapportant à deux champs d'investigation importants des sciences cognitives : la schizophrénie et la métacognition. Ma dissertation se divise en deux grandes parties. La première partie inclue 3 études expérimentales (deux études menées sur des échantillons de sujets sains et une étude menée sur des individus atteints de schizophrénie) ainsi que deux études théoriques adressant des aspects spécifiques de la schizophrénie. La seconde partie présente quatre études théoriques portant sur l'apport de la métacognition dans certains débats vigoureux présents au sein de la philosophie analytique et des sciences cognitives. J'ai donc exploré deux symptômes de la schizophrénie -l'insertion de pensées et les expériences d'activité- ainsi qu'un potentiel biais cognitif ; à savoir, la présence de phénomènes aberrants de persistance perceptive. En ce qui concerne le thème de la métacognition, j'ai examiné la manière dont les sentiments métacognitifs (l'output phénoménologique des processus métacognitifs) pouvaient éclairer d'une nouvelle lumière certains débats importants de la philosophie et des sciences cognitives. Je me suis ainsi concentré tour à tour sur le problème des hallucinations ; sur le débat concernant la pénétrabilité cognitive (l'hypothèse que nos croyances peuvent influencer profondément nos expériences perceptives) ; sur la perception des absences et sur le cas de la substitution sensorielle.