Mécanismes de régulation de la mort cellulaire dans la dégénérescence rétinienne induite par la lumière et phototoxicité des LEDs (Light Emitting Diode)
Auteur / Autrice : | Imène Jaadane |
Direction : | Alicia Torriglia |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie cellulaire et moléculaire |
Date : | Soutenance le 27/06/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 5 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biochimie, biothérapies, biologie moléculaire, infectiologie (Paris ; 2009-2013) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Claude Jeanny |
Examinateurs / Examinatrices : Alicia Torriglia, Jean-Claude Jeanny, Dominique Lagadic-Gossmann, Isabelle Ranchon-Cole, Flore Renaud-Paitra, Francine Béhar-Cohen | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Dominique Lagadic-Gossmann, Isabelle Ranchon-Cole |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les dégénérescences rétiniennes se caractérisent par la mort des photorécepteurs ce qui conduit à la cécité. La rétine, l’organe neurosensoriel de l’œil, est soumise à différents stress et facteurs environnementaux qui peuvent conduire à son altération. La lumière représente un facteur potentiellement nocif. Le modèle de dégénérescence rétinienne induite par la lumière (DRIL) a montré une mort des photorécepteurs par apoptose impliquant une voie cellulaire indépendante des caspases, la voie LEI/L-DNase II. Nous avons étudié la régulation de cette voie par les protéines de la famille Bcl2 (bcl2 et bax) et nous avons montré que les deux protéines présentent un effet protecteur vis-à-vis de la mort induite par la L-DNase II. Nous avons ainsi établi un lien entre les deux grandes voies de l’apoptose : dépendante et indépendante des caspases. De plus, nos résultats soutiennent l’idée que le rôle d’une protéine dépend fortement du contexte cellulaire. Nous avons également montré que cette voie de mort cellulaire est contrôlée par la protéine kinase atypique PKC zêta, kinase qui est également activée dans la DRIL. Ces différentes connaissances nous ont permis d’aborder le problème de la phototoxicité des LEDs (diode électroluminescente) sur la rétine et l’épithélium pigmenté de la rétine. Nous avons montré que les LEDs produisent une dégénérescence rétinienne rapide et précoce en comparaison avec le DRIL. Les altérations sont aussi plus graves puisqu’elles font intervenir la nécrose aussi bien au niveau des photorécepteurs que de l’épithélium pigmenté. L’implication de la lumière bleue dans la phototoxicité accrue, a été démontrée en utilisant des LEDs de différentes longueurs d’onde.