Essai sur le droit au crédit
Auteur / Autrice : | Marie Nicolle |
Direction : | Dominique Legeais |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit privé |
Date : | Soutenance le 01/04/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 5 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion (Malakoff, Hauts-de-Seine ; 1996-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de droit des affaires et de gestion (Malakoff, Hauts-de-Seine) (1992-....) |
Jury : | Président / Présidente : Mireille Bacache-Gibeili |
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Legeais, Mireille Bacache-Gibeili, Thierry Revet, Judith Rochfeld, Philippe Neau-Leduc, Nicolas Mathey | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Thierry Revet, Judith Rochfeld |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Est-il envisageable de reconnaître l’existence d’un droit au crédit ? Dans la première partie de la thèse, il est montré que ce droit est effectivement admissible, parce que la décision du banquier d’octroyer ou non un crédit n’est pas discrétionnaire. Elle fait d’ailleurs d’ores et déjà l’objet d’un contrôle en droit positif, lequel pourrait fort bien être étendu, sans pour autant que la notion de contrat ne soit dénaturée. La seconde partie envisage l’admission du droit du crédit. Sa reconnaissance pourrait s’effectuer indirectement, par l’application des règles de la responsabilité civile. Mais il pourrait aussi bien s’agir d’une reconnaissance directe, sous la forme d’un droit subjectif ou fondamental. La réalisation du droit au crédit pourrait alors être assurée par un service public ou par le canal éventuel d’une obligation de contracter mise à la charge du banquier. En toute hypothèse, le droit au crédit serait limité aux entreprises, sans pouvoir bénéficier aux particuliers.