La performance écologique : levier d’aménagement du territoire : méthode et outils pour la mesurer ; principes pour l’améliorer ; application à Shanghai
Auteur / Autrice : | Abra Marie Walsh |
Direction : | Michel Carmona |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie (Aménagement, Urbanisme, Dynamique des espaces) |
Date : | Soutenance le 20/02/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Géographie de Paris. Espace, sociétés, aménagement (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Espaces, nature et culture (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Gérard-François Dumont |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Paul Carrière, François Mancebo, Jean-Antoine Duprat, Maurice Goze, Jean-Baptiste Vaquin | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Paul Carrière, François Mancebo |
Mots clés
Résumé
Dans un contexte de pressions démographique, économique et écologique, la plupart des pays s’engagent dans une transition écologique, pour préparer des modes de vie « post-pétrole », pour réduire leur empreinte écologique, pour prévenir les effets du réchauffement climatique. L’approche systémique et la performance écologique constituent des leviers du développement harmonieux des métropoles.Dans le but de pouvoir mieux évaluer les stratégies d’aménagement et mesurer le progrès réalisé sur un territoire, notre thèse s’attache à formuler une approche systémique de la performance écologique et à développer un cadre conceptuel, une méthodologie et des outils. Ces outils sont conçus pour mesurer la performance des métropoles de manière objective et scientifique. Afin de les tester, nous les avons appliqués à la métropole de Shanghai.La Chine, poursuivant une croissance économique, déjà fulgurante depuis 30 ans, a besoin de ressources naturelles, de technologies et de savoir-faire pour mieux maîtriser son développement, améliorer son environnement et offrir des conditions de vie plus qualitatives. Menant un vaste programme d’urbanisation depuis 1978, elle tente de faire migrer en ville 400 millions de paysans entre 2000 et 2030. Si la Chine adopte « l’économie circulaire », inspirée de l’écologie industrielle, intègre-t-elle les notions de performance écologique en urbanisme et aménagement ? Le profil organisationnel, la forme et les pratiques des villes, sont-ils améliorés ? Comment peut-elle, notre approche de la performance écologique, aider la Chine à améliorer l’aménagement de son territoire ?