Rejet et acceptation des réalités homosexuelles en Espagne entre 1975 et 2005
Auteur / Autrice : | Denis Bousquet |
Direction : | Miguel Rodriguez |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études romanes. Espagnol |
Date : | Soutenance le 01/12/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Civilisations, cultures, littératures et sociétés (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de recherches interdisciplinaires sur les mondes ibériques et contemporains (Paris ; 1998-....) |
Jury : | Président / Présidente : Marie Franco |
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Claude Chaput, Sadi Lakhdari |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse porte sur une période qui va de la mort de Franco, en 1975, à la légalisation du mariage homosexuel en 2005. Sa source essentielle est la presse, notamment deux journaux aux orientations idéologiques opposées, à savoir El País et ABC. Le but du premier chapitre est à la fois de montrer ce qu’il en fut du rejet et de l’acceptation des réalités homosexuelles en Espagne, entre 1975 et 2005, aussi bien dans les textes que dans la vie quotidienne et d’expliquer pourquoi l’évolution de ces deux derniers n’est que partiellement comparable nonobstant leurs interactions en raison - en partie - des limites de la dichotomie « rejet et acceptation » sur un tel sujet, dans un tel pays et durant une telle période. Ces limites constituent l’objet du deuxième chapitre consacré justement aux faits à propos desquels il est difficile de dire clairement s’ils relèvent du rejet ou de l’acceptation - parce qu’ils témoignent d’un simple intérêt pour la question, d’une représentation réductrice des réalités homosexuelles faute - parfois - de connaissances suffisantes en la matière. Aussi le troisième chapitre consiste-t-il à expliquer comment cette aporie peut être surmontée en prenant en compte la dimension linguistique et ontologique des problématiques qui sont au cœur de cette thèse, notamment dans un pays comme l’Espagne qui traversa, entre 1975 et 2005, une période de transition en termes de relations avec l’homosexualité et qui donna lieu à une sorte de guerre des essences dans la cadre de laquelle l’existence de l’homosexualité ne fut plus - très tôt - en jeu.