Politique et militarisme en Angola : les relations entre le Mouvement Populaire de Libération de l’Angola (MPLA) et l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS) 1965-1985
Auteur / Autrice : | Kelly Cristina Oliveira de Araujo |
Direction : | Luiz Felipe de Alencastro |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 22/07/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire moderne et contemporaine (Paris ; 1994-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Roland Mousnier (Paris ; 1999-....) |
Jury : | Président / Présidente : Michel Cahen |
Examinateurs / Examinatrices : Daniel Aarão Reis |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’Angola est devenue indépendante du Portugal le 11 novembre 1975, au milieu des disputes internes qui ont conduit à l'éclatement de la guerre civile provoquée par le fait que le MPLA a déclaré unilatéralement l'indépendance à Luanda. Ce moment a été déterminée en grande partie par le soutien reçu de Cuba et le bloc de l'Est, plus précisément l'URSS, au cours des 14 années de lutte anticoloniale. Dans la période postindépendance, entre 1975 et 1991, même si des bases militaires soviétiques ne furent pas été installées en Angola, il faut signaler l’influence politique-idéologique et la présence militaire de l’Union Soviétique, qui s’exerça à un degré élevé en comparaison avec d’autres pays dans le contexte d’une bipolarité mondiale. Du point de vue idéologique, l’influence soviétique se manifesta dans des actions de l’Etat angolais en ce que cela touchait à la construction d’un sentiment et d’une identité nationale, ainsi que dans l’appartenance à une nation angolaise, objectivée dans le processus de constitution de l’Homme Nouveau, promu par le Parti-Etat. Du point de vue militaire, l’implication de Moscou dans la guerre en Angola nous a amené à conclure que dans ce territoire les Soviétiques donnèrent une plus grande importance à la consolidation de l’Etat en ce qui touchait la sécurité et le renforcement des appareils politiques, en fournissant matériel et le soutien consultatif pour les forces militaires de l’Angola, bien qu'il soit important de remarquer que les Soviétiques n'ont pas contrôlé la politique intérieure du pays.