L’opposition non-communiste de la Ve République dans la Guerre froide : l’esprit de détente, 1962-1966
Auteur / Autrice : | Jérémy Bougrat |
Direction : | Georges-Henri Soutou |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 04/12/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire moderne et contemporaine (Paris ; 1994-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Sorbonne-Identités, relations internationales et civilisations de l'Europe (Aubervilliers, Seine-Saint-Denis ; 2002-....) |
Jury : | Président / Présidente : Françoise Thom |
Examinateurs / Examinatrices : François David, Christine Manigand |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Amorcée dès la mort de Staline en mars 1953, la décrispation des antagonismes Est-Ouest connaît cependant des fluctuations dans les années suivantes, jusqu'au sommet des tensions internationales que représente la crise de Cuba de l'automne 1962. Débute alors une période d'accalmie communément qualifiée de « détente ». Notre étude s’est ainsi fixée comme mission d’étudier l’influence de ce contexte international sur le monde politique français. De la fin de la crise de Cuba au voyage du général de Gaulle en Union soviétique en juin 1966, celui-Ci évolue dans sa vision de la guerre froide et révèle un « esprit » de détente plus ou moins fort. Si tous les partis et les structures non-Partisanes de l’opposition non-Communiste sont favorables à un encouragement de la détente, rares sont ceux qui appellent à baisser sa garde face à un pays qui reste le plus probable des adversaires. La notion de sécurité est centrale pour des responsables politiques aspirant à assumer les réalités du pouvoir. Afin d’avancer vers un approfondissement de la détente, tout en réglant une question allemande omniprésente, il faut continuer la construction européenne, emprunter la voie de la sécurité collective, désarmer simultanément et développer les liens avec l’Est.