La Vie de la bienheureuse Vierge Marie dans les traditions apocryphes syro-orientales
Auteur / Autrice : | Miguel Ariño-Durand |
Direction : | Alain Desreumaux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire du christianisme ancien et civilisations de l’antiquité tardive |
Date : | Soutenance le 27/11/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mondes anciens et médiévaux (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Orient et Méditerranée (Ivry-sur-Seine, Val de Marne ; 2006-....) |
: Institut catholique de Paris | |
Jury : | Président / Présidente : Françoise Briquel-Chatonnet |
Examinateurs / Examinatrices : François Cassingena-Trévedy, Muriel Debié, Philippe Lefebvre |
Mots clés
Résumé
Femme à la destinée unique, la Vierge Marie a suscité intérêt, passion et engouement tout au long des siècles de l’Ère chrétienne. Elle a inspiré artistes, écrivains et prédicateurs et sa vie a fait l’objet de récits exemplaires. La Vie de la Vierge traverse l’histoire de la littérature syriaque. Ce ne sont pas moins de 23 manuscrits syro-orientaux qui sont parvenus jusqu’à nous. Relativement récents puisqu’ils ont été copiés de 1243 à 1917 AD, ils plongent leurs racines dans des textes bien plus anciens. Dans un premier volume, la copie d’un manuscrit de la fin du XIIIe siècle, conservé au monastère Notre-Dame des Semences d’Alqoš, dans l’Irak actuel, a été choisie, en raison de son exhaustivité, pour une édition complète et une première traduction en français. Un apparat critique très important puisqu’il concerne 18 manuscrits – 5 manuscrits ne sont malheureusement pas accessibles actuellement – vient compléter ce travail d’édition et permet l’établissement d’un stemma qui met en lumière l’existence de quatre familles de manuscrits, avec un manuscrit singulier, copie d’une version syro-orientale originelle aujourd’hui perdue. Dans un second volume, le commentaire de l’œuvre souligne la singularité de ce texte apocryphe chrétien syro-oriental. Il s’agit bien pour son auteur d’annoncer le Christ Jésus qui, par son incarnation, vient rétablir la création déchue dans son harmonie originelle et racheter l’humanité. Il le fait en présentant la vie de Marie, sa mère. Elle est alors la femme qui transcende toutes époques et tous lieux et devient une incarnation de l’éternel féminin.