Thèse soutenue

Louis-Ernest Barrias (1841-1905), un sculpteur sous la Troisième République

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Auteur / Autrice : Camille Orensanz
Direction : Barthélémy Jobert
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art
Date : Soutenance le 02/07/2014
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire de l’art et archéologie (1992-.... ; Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre André Chastel (Paris)
Jury : Président / Présidente : Paul-Louis Rinuy
Examinateurs / Examinatrices : Bertrand Tillier, June Ellen Hargrove

Résumé

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Fils d’un modeste peintre sur porcelaine, Louis-Ernest Barrias (1841-1905) suit la voie ouverte vingt ans plus tôt par son frère Félix, Grand Prix de peinture en 1844, en remportant en 1865 le Prix de Rome de sculpture. L’artiste pose ainsi le premier jalon d’une très brillante carrière. Médaillé d’honneur au Salon de 1878 puis membre de l’Académie des beaux-arts dès 1884, Ernest Barrias devient l’un des sculpteurs les plus célèbres de sa génération et une personnalité éminente du milieu artistique parisien. Intéressé par toutes les manifestations de son art, il est l’auteur de nombreux monuments, participe à quelques-uns des plus importants chantiers de la Troisième République et s’emploie, comme beaucoup de ses confrères, à concilier les beaux-arts et les arts décoratifs. Abondant et éclectique, son œuvre témoigne de l’extraordinaire développement de la sculpture dans la seconde moitié du XIXe siècle et en révèle certaines évolutions stylistiques et iconographiques. Barrias reste toute sa vie attaché à une tradition sculpturale naturaliste et figurative qu’il s’applique à transmettre aux élèves qui fréquentent son atelier de l’École des beaux-arts jusqu’à sa mort en 1905. Vivement critiqué par certains de ses contemporains puis tombé dans l’oubli comme beaucoup de ses confrères, le sculpteur n’avait jusqu’à présent été l’objet d’aucune étude. Notre thèse se propose de reconstituer sa biographie, d’analyser en parallèle l’évolution de son œuvre en le replaçant dans le contexte artistique de l’époque, et de constituer le catalogue exhaustif de son corpus.