L'œuvre de Celso Furtado à Paris : le parcours d'un intellectuel et homme d'Etat
Auteur / Autrice : | Renata Bianconi |
Direction : | Luiz Felipe de Alencastro |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire moderne et contemporaine |
Date : | Soutenance le 21/07/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire moderne et contemporaine (Paris ; 1994-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Roland Mousnier (Paris ; 1999-....) |
Jury : | Président / Présidente : LuÍz Carlos Bresser Pereira |
Examinateurs / Examinatrices : Milena Fernandes de Oliveira, Afrânio Garcia, Ligia Osorio Silva |
Mots clés
Résumé
Cette thèse propose une étude de l’œuvre de l’économiste et historien brésilien Celso Furtado, dans le but de mettre en lumière l’évolution de la pensée et des travaux de l’auteur pendant la période où il a enseigné à Paris (1965-1985). Le parcours de Celso Furtado est retracé dans ce travail depuis la réalisation de ses études doctorales en France, quand il reçoit des influences décisives dans l’évolution subséquente de sa pensée sur le développement économique. Ensuite, est présentée la collaboration de l’auteur à la période de constitution de la Commission économique pour l’Amérique latine (CEPAL-ONU), école de pensée qui propose une approche innovatrice des problèmes des économies sous-développées. Son engagement au gouvernement brésilien (créateur et directeur de la Superintendance pour le développement du Nordeste - SUDENE et premier ministre du Plan), dans un contexte international marqué par les polarisations de la Guerre froide, est également analysé. En exil depuis l’instauration de la dictature militaire au Brésil, il s’installe à Paris, y développant une longue carrière universitaire. Cette thèse met alors en lumière la contribution de Celso Furtado à l’étude du développement économique et des économies latino-américaines en France, ainsi que les nouvelles voies de réflexion sur les problèmes du sous-développement proposées par l’auteur pendant son exil à Paris.