La littérature française dans les revues littéraires chinoises entre 1917 et 1937
Auteur / Autrice : | Zhen Yang |
Direction : | André Guyaux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littératures françaises et comparée |
Date : | Soutenance le 09/09/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littératures françaises et comparée (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de recherche sur la littérature du XIXe siècle (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Angel Pino |
Examinateurs / Examinatrices : Isabelle Rabut |
Mots clés
Résumé
La période comprise entre 1917 et 1937 marque le début de la littérature chinoise moderne. La littérature française a participé à la construction de cette nouvelle littérature, dont la modernité réside dans la négation des valeurs littéraires et sociales chinoises classiques, dans l’ouverture aux littératures étrangères et dans l’appel au respect de l’individualité. Des écrivains chinois novateurs contestent la nécessité de la société et mettent en avant la vie intérieure dans la littérature. Ils trouvent une signification à la vie dans l’amour et dans la beauté, chacun interprétant ces notions à sa manière. Cette époque est aussi celle, en Chine, de débats littéraires. Aux écrivains individualistes s’opposent des écrivains passéistes et des écrivains engagés à gauche. La confrontation entre différentes conceptions littéraires se reflète dans la réception de la littérature française. Dans les revues littéraires chinoises, des idées opposées sont formulées à propos de Ronsard, de Montaigne et de Malherbe. Des controverses agitent les milieux littéraires autour de Molière, de Rousseau ou de Baudelaire. Les divergences sur la compréhension de la littérature française résultent du fait que les critiques et les traducteurs chinois perçoivent de manière différente la relation entre l’homme et le temps, et la relation entre l’homme et la société. L’interprétation de la littérature française par les écrivains chinois s’appuie sur des réflexions sur l’homme et sur sa situation existentielle.