L'homme politique comme marque : Le réenchantement du politique par la consommation : Propriétés communicationnelles et socio-sémiotiques des marques politiques
Auteur / Autrice : | Nicolas Baygert |
Direction : | Nicole d' Almeida, Thierry Libaert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance le 19/09/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 4 en cotutelle avec Université catholique de Louvain (1970-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Concepts et langages (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupe de recherches interdisciplinaires sur les processus d’information et de communication (Paris ; 1992-....) |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Marion |
Examinateurs / Examinatrices : Axel Gryspeerdt, Valérie Jeanne-Perrier, Charles Devellennes |
Mots clés
Résumé
La notion de « marque politique » s’inscrit dans une dédifférenciation généralisée du champ de la consommation. L’enjeu de cette thèse est d’appréhender les propriétés socio-sémiotiques et communicationnelles de cette marque, nouveau vecteur d’engagement citoyen. La recherche s’intéressera dans un premier temps à la marque Ségolène Royal. Or, le glissement vers le domaine des marques se traduirait également par l’avènement d’un « consumérisme politique » selon lequel la souveraineté du consommateur s’impose comme modèle de souveraineté politique. Un consumérisme politique consistant également en une dynamique de jugement des marques politiques en continu, favorisée par l’émergence des réseaux socionumériques. En résulte l’avènement de communautés de marques politiques, intervenant dans le processus de co-construction de l’offre politique. Les exemples du Tea Party, Parti Pirate et MoVimento Cinque Stelle illustreront ces nouvelles formes de mobilisations issues de l’agrégation de consomm-acteurs politiquement engagés.