Thèse soutenue

La littérature obstinée : l’idée et la forme du roman chez Juan José Saer, Ricardo Piglia et Roberto Bolaño

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Auteur / Autrice : Andrea Torres Perdigón
Direction : Eduardo Ramos-Izquierdo
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études romanes. Espagnol
Date : Soutenance le 07/04/2014
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Civilisations, cultures, littératures et sociétés (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre de recherches interdisciplinaires sur les mondes ibéro-américains contemporains (Paris ; 1998-....)
Jury : Président / Présidente : Graciela Villanueva
Examinateurs / Examinatrices : Karim Benmiloud, José García-Romeu, Joaquín Manzi

Résumé

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Une idée particulière de littérature est née au cours des XVIIIe et XIXe siècles, période qui coïncide avec la naissance du genre romanesque moderne. L’idée de roman moderne issue de ces transformations à cette époque-là configure un champ virtuel de caractéristiques qui a marqué aussi bien la théorie littéraire du XXe siècle que la production de textes. Cette recherche pose la question de la vitalité de cette idée de roman moderne et, par voie de conséquence, de la notion de littérature qu’elle suppose. Nous proposons donc une étude de l’idée de roman au sein des poétiques de trois auteurs hispano-américains contemporains : Juan José Saer, Ricardo Piglia et Roberto Bolaño. Cette étude tient compte autant d’aspects théoriques que formels et se concentre sur les essais et les entretiens des auteurs, ainsi que sur trois romans : La grande, La ciudad ausente et 2666. Nous postulons ainsi une lecture comparée à partir de l’indétermination, du rapport à l’expérience et de la réflexivité, considérés comme traits principaux de l’idée de roman moderne, ainsi qu’une analyse des trois romans à partir de leurs formes narratives, réflexives et hybrides.