Thèse soutenue

L’art de la Serrurerie en Bretagne aux XVIIe et XVIIIe siècles

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Auteur / Autrice : Carine Desrondiers
Direction : Marianne Grivel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art
Date : Soutenance le 17/05/2014
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire de l’art et archéologie (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre André-Chastel (Paris ; 2004-....)
Jury : Président / Présidente : Jean-François Belhoste
Examinateurs / Examinatrices : Guy-Michel Leproux, Jean-Jacques Rioult

Résumé

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L’art de la Serrurerie en Bretagne aux XVIIe et XVIIIe siècles met en lumière l’art du fer forgé, un domaine des arts décoratifs aux confluents de ceux de l’architecture, du mobilier et de l’ornement, devenu, au fil du temps, la « Cendrillon des arts ». Les recherches en archives et les enquêtes sur le terrain inédites ont été menées sur les cinq diocèses (Finistère, Côtes-d’Armor, Morbihan, Ille-et-Vilaine et Loire-Atlantique) qui composent la province de Bretagne avant la Révolution et ont donné lieu à une synthèse historique et artistique développée sur trois axes. La première partie analyse le cadre d’origine et l’évolution des communautés de serruriers en Bretagne à partir de l’étude des chartes et des statuts et de leur application. La deuxième partie s’intéresse à la connaissance de l’individu-serrurier dans son environnement socio-familial, mais également à travers sa formation artisanale et les étapes marquantes de sa vie professionnelle (apprentissage, compagnonnage et maîtrise). La troisième partie examine les commanditaires, le processus de la commande et la production des œuvres – clef, serrure, grille, heurtoir, balcon, rampe…- depuis l’atelier jusqu’aux édifices bretons où certaines d’entre elles demeurent encore. Le catalogue des œuvres ainsi que le dictionnaire biographique (1200 notices) illustrent et proposent des outils documentaires complémentaires à l’étude sociale et culturelle ainsi qu’à l’histoire du goût afin de contribuer à la redécouverte des serruriers bretons tout autant que de leurs œuvres pendant une période considérée, en France, comme l’âge d’or du fer forgé.