La réception des anthologies de poésie chinoise classique par les poètes français (1735-2008)
Auteur / Autrice : | Yu Wang |
Direction : | Didier Alexandre |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littératures françaises et comparée |
Date : | Soutenance le 15/05/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littératures françaises et comparée (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'étude de la langue et des littératures françaises (1998-....) |
Jury : | Président / Présidente : Michel Murat |
Examinateurs / Examinatrices : Didier Alexandre, Yvan Daniel, Jean-Marie Gleize |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Notre thèse est consacrée à la réception de la poésie chinoise classique chez les poètes français à travers notamment les anthologies. Elle est divisée chronologiquement en trois parties. La Partie I couvre la période 1735-1860, antérieure à la première anthologie de poésie chinoise et où il n’est donc question que de morceaux choisis. Nous estimons que cette partie est indispensable sur les plans à la fois historique et comparatif. Sans elle, nous apprécierions peut-être moins l’arrivée des anthologies et leur contribution à l’évolution de la réception de la poésie chinoise chez les lecteurs-poètes. La Partie II commence par la parution de Poésies de l’époque des Thang. Nous débutons ainsi par un aperçu général des anthologies parues entre 1862 et 1949. Puis nous abordons la traduction de cette période et les anthologies majeures. Nous entrons par la suite dans le vif du sujet qu’est la réception de ces anthologies chez les lecteurs-poètes, tels que Paul Claudel, Segalen et Saint-John Perse. La Partie III concerne la période 1953-2008. Nous abordons d’abord la diffusion et la traduction des anthologies de cette période. Puis nous parlons en détail des trois sortes d’anthologies produites par les traducteurs professionnels, les sinologues et les poètes, sans oublier de réserver un chapitre à des anthologies majeures. Enfin, nous étudions les poètes contemporains qui lisent la poésie chinoise traduite avec leurs différentes modalités de réception. Dans la réception, le plus intéressant n’est peut-être pas de connaître la poésie chinoise classique mais bien de s’interroger sur la façon dont les poètes français l’interprétèrent. Nous espérons avoir pu répondre à cette interrogation à travers le long parcours historique déployé dans cette thèse.