La primauté de l’étant et les premiers principes chez Gérard Odon
Auteur / Autrice : | Ana Rieger Schmidt |
Direction : | Ruedi Imbach |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de la philosophie médiévale |
Date : | Soutenance le 07/04/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Concepts et langages (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Métaphysique, histoires, transformations, actualité (Paris ; 2002-....) |
Jury : | Président / Présidente : Olivier Boulnois |
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Cesalli, Christophe Grellard, Pasquale Porro |
Mots clés
Résumé
Il s’agit d’une thèse sur le traité De duobus communissimis principiis scientiarum de Gérard Odon (vers 1320). Dans la première partie, nous faisons l’analyse du texte en nous centrant sur la notion d’« ens tertio adiacens ». Il s’agit de l’étant signifié par la totalité de la proposition et son vérifacteur ; il est univoquement comment à l’ens reale et à l’ens rationis et pour cette raison Odon l’identifie au sujet des principes de non-contradiction et du tiers exclu. L’ens tertio adiacens correspond aussi au premier objet adéquat de l’intellect et au sujet de la logique, entendue comme la science première. Dans la deuxième partie, nous plaçons Odon dans deux débats historiographiques : celui du réalisme propositionnel (à côté de Walter Burley, Grégoire de Rimini et Jean Wyclif) et celui des avancements de la doctrine des surtranscendantaux (à côté de Nicolas Bonet, François de la Marche et d’autres), lequel émerge de la distinction des deux sens de « res » chez Henri de Gand et ensuite chez Duns Scot.