L’architecture harmonique des tragédies en musique de Jean-Philippe Rameau représentées par l’Académie royale de musique de 1733 à 1757
Auteur / Autrice : | Rémy-Michel Trotier |
Direction : | Raphaëlle Legrand |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Musique et musicologie |
Date : | Soutenance le 11/02/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Concepts et langages (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Patrimoines et Langages Musicaux (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Pierre Bartoli |
Examinateurs / Examinatrices : Raphaëlle Legrand, Sylvie Bouissou, Jean Duron, Bertrand Porot, Graham Sadler |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette recherche explore l’harmonie mise en œuvre par Jean-Philippe Rameau (1683-1764) dans ses tragédies en musique : Hippolyte & Aricie (1733, seconde version en 1742, troisième en 1757), Castor & Pollux (1737 et 1754), Dardanus (1739 et 1744), Zoroastre (1749 et 1756) et Les Boréades (1764). L’étude du parcours harmonique de chaque œuvre, sur la base d’un relevé exhaustif du corpus des partitions gravées, suscite l’invention de procédures d’aide à l’analyse traduites en algorithmes – les traités théoriques du compositeur étant employés à des fins d’interprétation des chiffrages écrits dans les partitions ; l’analyse est ainsi menée de façon exhaustive à toutes les échelles temporelles repérables, depuis le parcours tonal des ouvrages pris dans leur ensemble jusqu’au travail de détail de la rhétorique harmonique dans les dialogues. Par delà les découpages dramatiques (épisodes, répliques) ou spectaculaires (tableaux, changements), des modes de structuration proprement musicaux apparaissent, révélant une architecture harmonique des œuvres. Des exercices comparatifs entre les œuvres, entre leurs différentes versions et avec quelques ouvrages d’autres compositeurs complètent l’approche en isolant quelques traits caractéristiques du style singulier de Rameau.