Auteur / Autrice : | Alexis Beyeme Nze |
Direction : | Jean Bessière |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littératures et civilisations comparées |
Date : | Soutenance le 29/09/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littérature française et comparée (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études et de recherches comparatistes (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Daros |
Examinateurs / Examinatrices : Jean Bessière, Philippe Daros, Romuald Fonkoua, Anthony Mangeon, Bernard Mouralis |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’errance cet être phénomène qui s’émeut et parcours la diégèse d’une production littéraire transgressive. Cette révolution du langage textuel dont le but premier est de mettre à mort la tradition de la littérature. Ici encore le genre représentatif des lettres, le roman, est bousculé jusqu’à son dernier retranchement, tant la transformation est évidente et perceptible dans la pensée moderne, postmoderne et postcoloniale. L’hybridation se convoque si bien que, le lecteur est une fois de plus aliéné, médusé d’un maillage scriptural qui le pousse à la transcendance de l’analyse basique. L’auteur s’érige ainsi en tant que héraut qui tue l’ancien et subvertit le caché avec une totale liberté. Alors, genres littéraires, personnages, temporalité et espace se reconfigurent inlassablement par le motif de l’errance à l’intérieur du texte. Par conséquent, l’errance devient un actant singulier et central qui anime l’actualité de manière générale du monde de l’art et en particulier de la littérature. Cette thèse unie les voix de trois écrivains : Glissant, Coetzee et Murakami, ces derniers respectivement mettent en relief une identité recherchée, une anomie qui affecte le logos, le pathos et l’éthos et un personnage tant singulier qu’hybride.