Du silence à l'ouvrage, coudre le poids des matériaux modestes
Auteur / Autrice : | Élodie Lombarde |
Direction : | Gisèle Grammare |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts plastiques |
Date : | Soutenance le 05/12/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts plastiques, esthétique et sciences de l'art (Paris ; 1998-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'études et de recherches en arts plastiques (Paris) (1998-2011) |
Laboratoire : Centre d'études et de recherches en arts plastiques (Paris) (1998-2011) | |
Jury : | Président / Présidente : Yann Toma |
Examinateurs / Examinatrices : Gisèle Grammare | |
Rapporteur / Rapporteuse : Hélène Sorbé, Jean Arnaud |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Coudre le poids des matériaux modestes est l’enjeu plastique de mon travail depuis plusieurs années. Par une extraction et une exploration du modeste au sein d’assemblages cousus, s’est ouvert un questionnement sur la sculpture. La thèse Du silence à l’ouvrage, témoigne de leur passage de futiles à surfaces planes au sein de suspensions et interroge leur fragilité et poids théorique. En détournant les usages traditionnels, je couds des assemblages qui silencieusement interroge le quotidien, le savoir-faire, l’ordre apparent des choses et des représentations. Je tisse une constellation d’interprétations, de formes et de références dont la force symbolique et politique se révèle dans le modeste. Les formes sculpturales découlent de ce préexistant, négocient avec lui et l’agencent. Elles ne naissent pas d’une modification provenant de l’extérieur mais de la matérialité des matériaux les composant. Une chute où les matières racontent leur tragédie et épuisent leur possible, pour devenir des formes empathiques aux poids symboliques. Mes recherches exposent les assemblages cousus pour révéler les tensions inhérentes à la matière et sa provenance.