Le lieu comme existence : une pratique sculpturale in situ
Auteur / Autrice : | Bassam Kyrillos |
Direction : | Gisèle Grammare |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts plastiques |
Date : | Soutenance le 05/06/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts plastiques, esthétique et sciences de l'art (Paris ; 1998-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'études et de recherches en arts plastiques (Paris) (1998-2011) |
Laboratoire : Centre d'études et de recherches en arts plastiques (Paris) (1998-2011) | |
Jury : | Président / Présidente : Ivan Toulouse |
Examinateurs / Examinatrices : Gisèle Grammare, Hind Al Soufi | |
Rapporteur / Rapporteuse : Éric Vandecasteele |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Un lieu est un sujet. Son aura historique et mythologique en fait un espace actif et interactif. Son échelle c’est celle de l’individu spectateur. C’est elle qui lui confère ses caractéristiques dimensionnelles et fonctionnelles, véritable étalon du microcosme et du macrocosme. En investissant Afka, je m’inspire de son histoire et de ses mythes qui continuent de le hanter. Les mythes sont des éléments qui continuent d’être véhiculés par la mémoire collective. Ils hantent les lieux qui les ont vus naître et aspirent à se matérialiser à travers l’art. En s’adressant à l’imaginaire, ils peuvent apaiser les angoisses de l’homme contemporain. Mon installation sur le lieu de culte où les Phéniciens avaient coutume de célébrer la résurrection d’Adonis, y transpose le trajet du Calvaire. Chacune des sculptures propose un des aspects du supplice. Par cette mise en scène, le Golgotha est réactualisé, la scène de la crucifixion est rejouée pour le spectateur, prélude à la résurrection, thème indissociable inséparable d’Afka.