Chronostratigraphie et paléoenvironnements des fonds de vallée du bassin français de l'Escaut
Auteur / Autrice : | Laurent Deschodt |
Direction : | Charles Le Coeur, Pierre Antoine |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie physique |
Date : | Soutenance le 03/10/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Géographie de Paris. Espace, sociétés, aménagement (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de géographie physique (Thiais, Val-de-Marne ; 1898-....) |
Jury : | Président / Présidente : Jean Sommé |
Examinateurs / Examinatrices : Charles Le Coeur, Pierre Antoine, Pascal Bertran | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jef Vandenberghe, Philip Leonard Gibbard |
Mots clés
Résumé
Le Début Glaciaire peut être conservé à la faveur d’une protection par les loess postérieurs et la progradation des versants. Les dépôts de fonds de vallée antérieurs aux Weichselien sont rencontrés sous trois formes : (a) des nappes graveleuses accumulées en piedmont du haut-pays, (b) des dépôts eemiens isolés et à faible profondeur (c) des dépôts fluviatiles du Saalien et de l’Eemien à une vingtaine de mètres de profondeur dans la plaine de la Lys et dans la partie aval de la Deûle et de la Marque. Il s’agit alors du comblement de la «vallée flamande». La chronostratigraphie et les variations des pentes longitudinales du bed rock suggèrent une morphogenèse récente (depuis le Saalien). Une attention particulière a été portée aux enregistrements pléniglaciaires d’activités fluviatiles sur versant et dans les extrémités amont du réseau de talwegs. Les périodes du Pléniglaciaire inférieur et moyen weichseliens sont mal documentées. Des indices indirects suggèrent une forte activité fluviatile pendant le Pléniglaciaire inférieur. Quelques formations limoneuses enfouies dans les plaines sont attribuées au Pléniglaciaire Moyen. La base du Pléniglaciaire supérieur est érosive. La période se divise en : (a) une phase d’activité fluviatile intense, (b) à partir d’environ 22 ka, une forte rétractation du réseau hydrographique actif et un remblaiement fluvio-éolien massif. Un modèle d’évolution de petite vallée en zone loessique à la fin du Pléniglaciaire supérieur weichselien est proposé. Le Tardiglaciaire est principalement connu à travers les enregistrements complémentaires d’Houplin-Ancoisne et de Dourges.