Fonctionnement morphodynamique actuel et historique des méandres du Cher
Auteur / Autrice : | Thomas Dépret |
Direction : | Emmanuèle Gautier, Janet M. Hooke |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie. Géomorphologie |
Date : | Soutenance le 27/03/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 1 en cotutelle avec University of Liverpool |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Géographie de Paris. Espace, sociétés, aménagement (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de géographie physique (Meudon, Hauts-de-Seine ; 192.-....) |
Equipe de recherche : Laboratoire de géographie physique (Meudon, Hauts-de-Seine ; 192.-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Alain Recking |
Examinateurs / Examinatrices : Emmanuèle Gautier, Janet M. Hooke, Adrien Alber, Gilles Arnaud-Fassetta | |
Rapporteurs / Rapporteuses : François Petit, Hervé Piégay |
Mots clés
Résumé
Cette thèse porte sur l’analyse morphodynamique et sédimentaire des méandres du Cher (affluent de rive gauche de la Loire moyenne). L’intérêt pour cette question est né d’un double constat. Le premier était celui d’un manque patent de connaissances sur le fonctionnement géomorphologique des affluents de la Loire en général et du Cher en particulier. Le second se rapportait à la coexistence en apparence contradictoire d’une faible mobilité en plan depuis le début du XIXe siècle et d’une érosion latérale active au cours des trois dernières décennies, au minimum. L’objectif était à la fois de combler une partie de ce déficit de connaissances, afin notamment d’améliorer les pratiques de gestion de la rivière, et de caractériser le plus finement possible le comportement a priori atypique de ces systèmes à méandres, afin d’en comprendre la dynamique. Cette étude aura permis de mettre en évidence que depuis 1950, mais aussi probablement depuis 1830, la faible mobilité du tracé de la rivière relève essentiellement des contraintes exercées par les aménagements présents dans le lit mineur. En outre, ces méandres disposent encore aujourd’hui d’une très forte capacité intrinsèque à balayer leur plaine alluviale. La fréquence de mobilisation de la charge de fond est également élevée. Enfin, la morphogénèse est principalement commandée par les évènements hydrologiques de faible magnitude. Ces résultats sont de première importance pour les gestionnaires puisqu’ils indiquent que les dysfonctionnements qui affectent actuellement cet hydrosystème ne sont pas totalement irréversibles.