Thèse soutenue

Des modes de la souveraineté et la question du pouvoir dans la théorie politique contemporaine

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Auteur / Autrice : Gustavo Cezar Ribeiro
Direction : Jean-François KervéganRenato Lessa
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie
Date : Soutenance le 13/10/2014
Etablissement(s) : Paris 1 en cotutelle avec Universidade do Estado do Rio de Janeiro
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Philosophie (Paris ; 1998-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre de philosophie contemporaine de la Sorbonne (Paris ; 2002-....)
Laboratoire : Centre de philosophie contemporaine de la Sorbonne (Paris ; 2002-....)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Jean-François Kervégan, Renato Lessa, Catherine Colliot-Thélène
Rapporteur / Rapporteuse : Bernardo Ferreira, Cesar Guimarães

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Ce travail divisé en trois parties est un effort de récupération du concept de souveraineté. Le point de départ théorique de la thèse réside dans l’affirmation que la possibilité de penser la politique dans la modernité et à l’époque contemporaine passe par la nécessité d’affirmation d’un principe de souveraineté. Il l’avoue, d’abord, la nécessité d’une brève reprise de son sens historique, revisitant les origines de la pensée politique moderne et en identifient là les éléments constitutifs de la notion de souveraineté qui opèrent aujourd’hui dans les différentes théories du pouvoir. Mais le plus grand effet de cette reprise doit être compris en termes d’un effort de « réhabilitation » de la souveraineté. Cet objectif, cependant, nécessite deux mouvements parallèles : 1) la tentative de reconnaitre la présence de la souveraineté ou de certains de ses éléments-clés au sein des théories qui la rejettent, soit pour des raisons politiques ou épistémologiques ; 2) l’indication des éventuelles nouvelles articulations des éléments de la souveraineté, de telle sorte qu’elle puisse reprendre sa puissance d’analyse et d’explication sur la réalité du pouvoir. En général, le travail cherche à récupérer non exactement l’histoire du concept, mais les opérateurs cognitifs de la souveraineté qui lui ont été attribuées dans un moment historique particulier. De l’identification de ces opérateurs, je tiens à souligner sa présence dans des formulations apparemment défavorables à l’idée du souverain. Cette argumentation a demandé, dans sa première partie, un retour aux ordonnateurs et classiques de ce grand thème.