Thèse soutenue

Arts et gens du spectacle à Avignon à la fin du Moyen Âge (1450-1550) : une approche numérique

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Matthieu Bonicel
Direction : Jean-Philippe Genet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire du Moyen Âge
Date : Soutenance le 22/11/2014
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale d'Histoire de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Laboratoire de médiévistique occidentale de Paris (1998-....)
Laboratoire : Laboratoire de Médiévistique Occidentale de Paris / LAMOP
Jury : Président / Présidente : Élisabeth Lalou
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Philippe Genet, Darwin Smith, Claudia Fabian
Rapporteur / Rapporteuse : Paul Bertrand

Résumé

FR  |  
EN

Mener une recherche historique sur les arts et les gens du spectacle à la fin du Moyen Âge pose d’emblée un problème essentiel de définition. Qu’est-ce qu’un spectacle médiéval et quels sont les documents d’archives susceptibles d’éclairer les conditions matérielles de sa réalisation ? Les grandes manifestations théâtrales telles qu’elles ont été étudiées au XIXe siècle, notamment par Petit de Julleville, définissent un corpus somme tout assez restreint, aujourd’hui largement remis en cause par les chercheurs du domaine littéraire. D’un point de vue strictement archivistique, peu de choses au final distinguent ces manifestations d’autres types de représentations publiques telles que les fêtes, profanes ou religieuses, les banquets ou les grandes entrées. Les sources pertinentes pour tous ces événements mobilisent les mêmes types d’intervenants, des volumes financiers parfois comparables, issus la plupart du temps d’une institution publique, ville ou État. Nous avons choisi d’étudier de plus près l’une de ces institutions, la municipalité d’Avignon, entre 1450 et 1550, pour tenter de comprendre le véritable phénomène de production qui se met alors en place, notamment grâce à l’étude de sa comptabilité. Dans un contexte de développement des humanités numériques, nous avons fait une large part dans notre travail à l’étude de la façon dont l’historien doit se poser la question de la diffusion de son travail dans le Web de données. Pour que cette diffusion soit efficace, il doit lui-même être capable de modéliser ses objets de recherche et d’en donner un schéma descriptif qui permette aux outils sémantiques de collecter et de rendre visible son travail de façon pertinente.