Kant et la justification de la loi
Auteur / Autrice : | David Zapero |
Direction : | Jocelyn Benoist |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 26/09/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Philosophie (Paris ; 1998-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de philosophie contemporaine de la Sorbonne (Paris ; 2002-....) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-François Kervégan |
Examinateurs / Examinatrices : Jocelyn Benoist, Jean-François Kervégan, Richard Moran | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Dominique Pradelle, Markus Gabriel |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Nous procédons à une analyse du problème que pose la justification de la loi morale chez Kant. Nous montrons d’abord que ce problème ne consiste pas à étayer telle ou telle prescription parce que la loi morale est non une prescription mais une expression du devoir-être, du Sollen, en général. Il s’agit pour Kant de déterminer s’il existe une obligation dont la nécessité n’est pas elle-même contingente : la difficulté de la tâche de justification est celle qu’implique un effort pour cerner une nécessité pratique qui n’est pas instituée mais qui ne s’appuie pas pour autant sur une conception du bien. Nous montrons ensuite que la notion d’autonomie, proposée par Kant comme une solution à ce problème, se fonde en dernière analyse sur une certaine conception de la subjectivité. Cela nous permet de proposer une nouvelle lecture des deux efforts qu’entreprit Kant, dans les Fondements et dans la Critique de la raison pratique, pour établir la légitimité de la loi.