Le National Union of Mineworkers, principal syndicat sud-africain
Auteur / Autrice : | Raphaël Botiveau |
Direction : | Richard Banégas, Claudio Pellegrini |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science politique |
Date : | Soutenance le 12/12/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 1 en cotutelle avec Università degli studi La Sapienza (Rome) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de science politique (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'études des mondes africains (Paris ; 2006-2014) |
Jury : | Président / Présidente : Johanna Siméant-Germanos |
Examinateurs / Examinatrices : Richard Banégas, Claudio Pellegrini, Johanna Siméant-Germanos, Elodie Béthoux | |
Rapporteur / Rapporteuse : T. Dunbar Moodie, Ida Regalia |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse de doctorat s’intéresse au principal syndicat sud-africain, le National Union of Mineworkers (NUM), fondé en 1982. Partant de ses premières années, au cours de la dernière décennie du régime d’apartheid, elle retrace sa trajectoire, en tant qu’organisation syndicale, dans l’après apartheid. L’industrie des mines emploie aujourd’hui près d’un demi-million de travailleurs en Afrique du Sud et cette recherche, entamée à l’automne 2009, a été marquée par les grandes grèves de mineurs qui ont débuté en janvier 2012. Plusieurs mines de platine visitées avant et, pour certaines, après ces conflits, ont été affectées et, notamment, celle où a été perpétré le « massacre de Marikana ». Le 16 août 2012, des unités de la police antiterroriste ont ouvert le feu sur les grévistes et tué 34 mineurs. Cette répression étatique d’une violence inégalée depuis l’apartheid n’a pas pour autant mis un terme aux grèves qui ont atteint leur paroxysme au cours du premier semestre 2014.