Impacts des caractéristiques du peuplement et des cloisonnements sur la biodiversité floristique en forêt de plaine
Auteur / Autrice : | Liping Wei |
Direction : | Frédéric Gosselin, Frédéric Archaux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Ecologie |
Date : | Soutenance le 26/09/2014 |
Etablissement(s) : | Orléans |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Santé, Sciences Biologiques et Chimie du Vivant (Centre-Val de Loire ; 2012-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Physiologie, Ecologie et Environnement (Orléans) |
Laboratoire : Laboratoire de Biologie des Ligneux et des Grandes Cultures | |
Jury : | Président / Présidente : François Lieutier |
Examinateurs / Examinatrices : Frédéric Gosselin, Frédéric Archaux, François Lieutier, Jean-Luc Dupouey, Didier Alard, Lauric Cécillon | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Luc Dupouey, Didier Alard |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le maintien ou l'amélioration de la biodiversité est un des objectifs importants de la gestion forestière durable. La flore du sous-bois, qui représente la partie la plus diversifiée de la flore dans les forêts tempérées, joue des rôles écologiques importants. Pourtant, elle pourrait être impactée par l'augmentation de la mécanisation de la gestion forestière. A l'échelle de la parcelle, nous avons étudié en forêt de Montargis les effets simples et combinés de caractéristiques du peuplement et de la surface en cloisonnement sur la diversité floristique du sous-bois (richesse et abondance). Les caractéristiques du peuplement (type de peuplement ou surface terrière des essences à étaient les meilleurs indicateurs de la diversité du sous-bois. La surface des cloisonnements avait un effet négligeable. A plus petite échelle – à l’intérieur du cloisonnement – nous avons étudié la réponse statistique de la diversité du sous-bois à la position dans ou hors du cloisonnement, à des facteurs micro-environnementaux (humidité du sol, compaction du sol, lumière) et aux caractéristiques du peuplement. A cette échelle, les meilleurs modèles incluaient pour les groupes écologiques la position par rapport au cloisonnement, l’humidité du sol et/ou la compaction du sol, selon le groupe écologique considéré. Au niveau espèce, la position par rapport au cloisonnement était le facteur dominant. Globalement, les cloisonnements avaient soit pas d’effet soit un impact positif sur la diversité floristique de sous-bois. Ces résultats ont dépendants du contexte écologique et historique de la forêt de Montargis. L’utilisation d’engins plus lourds ou des passages répétés sur une plus longue période pourraient changer ces conclusions.