Thèse soutenue

Prise en compte des déformations co-et post-sismiques pour la détermination d'un repère de référence

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Auteur / Autrice : Daphné Lercier
Direction : Zuheir AltamimiXavier CollilieuxChristophe Vigny
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Astronomie et astrophysique
Date : Soutenance en 2014
Etablissement(s) : Observatoire de Paris (1667-....)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine ; 1992-....)
Jury : Président / Présidente : Nicole Capitaine
Examinateurs / Examinatrices : Zuheir Altamimi, Xavier Collilieux, Christophe Vigny, Frédéric Masson, Stéphane Mazzotti
Rapporteurs / Rapporteuses : Frédéric Masson, Stéphane Mazzotti

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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En moins de 10 ans, trois séisimes géants (Mw > 8. 5) ont été enregistrés (à Sumatra en décembre 2014, au Chili en février 2010 et au Japon en mars 2011) posant de nouveaux problèmes pour la construction et l'utilisation du Repère International de Référence Terrestre (IRTF). Des mouvements de la croûte terrestre ont été observés à plusieurs milliers de kilomètres des zones de ruptures par les stations de géodésie spatiale. En attendant une nouvelle mise à jour du repère de référence, les coordonnées des stations de Service GNSS International (IGS) ne sont alors plus utilisables pour le référencement de données dans des régions du globe très étendues. Ces déformations suivent les différentes phases du cycle sismique, et peuvent introduire de lents mouvements transitoires pendant plusieurs dizaines d'années. Elles sont également observées après des séismes de magnitude plus faible lorsque des stations sont situées à proximité. Le formalisme linéaire adopté pour l'expression des coordonnées des stations de l'IRTF ne permet pas de modéliser correctement ces comportements. Comment peut-on alors corriger ces déplacements non linéaires dans l'expression des coordonnées des stations de géodésie spatiale ? Après avoir formé une solution homogène d'observations GPS dans les régions du Chili et de Sumatra, mes travaux ont porté sur la modélisation des déformations postsismiques à l'échelle globale. Les modèles dits "géophysiques" (reposant sur des développements en harmoniques sphériques ou des calculs en éléments finis) ont été confrontés aux modèles dits "paramétriques" reposant sur l'estimation de fonctions logarithmiques et/ou exponentielles dans les séries temporelles de positions des stations. Ces derniers ont été retenus pour la future réalisation IRTF, l'IRTF2013. Ils vont permettre, entre autres, d'améliorer la cohérence des vitesses estimées, en particulier pour les sites co-localisation.