Les GNSS peuvent-ils contribuer à améliorer la définition de l'ITRF ?
Auteur / Autrice : | Paul Rebischung |
Direction : | Zuheir Altamimi, Tim Springer |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Astronomie et astrophysique |
Date : | Soutenance en 2014 |
Etablissement(s) : | Observatoire de Paris (1667-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine ; 1992-....) |
Jury : | Président / Présidente : Nicole Capitaine |
Examinateurs / Examinatrices : Zuheir Altamimi, Tim Springer, Nicole Capitaine |
Mots clés
Résumé
Les systèmes globaux de navigation par satellite (GNSS) jouent un rôle fondamental dans l’élaboration du repère international de référence terrestre (ITRF). Cependant, les GNSS ne se sont jusqu’à présent pas révélés aptes à déterminer de manière fiable l’échelle terrestre ni la position du centre de masse de la Terre (géocentre) et n’ont donc pas contribué à définir l’échelle de l’ITRF ni son origine. L’incapacité des GNSS à déterminer l’échelle terrestre indépendamment de biais conventionnels de centres de phase satellites est un problème bien connu. En revanche, leur incapacité à correctement observer le mouvement du géocentre restait jusqu’alors inexpliquée. Nous avons étudié cette question sous l’angle de la colinéarité entre paramètres d’un ajustement par moindres carrés. Pour prendre en compte plusieurs particularités du problème de la détermination du géocentre par GNSS, un diagnostic de colinéarité généralisé a été développé. Il a ainsi été mis en évidence que la détermination du géocentre par GNSS est sujette à de sérieux problèmes de colinéarité à cause de l’estimation simultanée de décalages d’horloges et de paramètres troposphériques dans les analyses de données GNSS. Différentes pistes ont finalement été étudiées en vue d’une possible future contribution des GNSS à la définition de l’échelle et de l’origine de l’ITRF : l’étalonnage de l’antenne d’au moins un satellite GNSS, l’invariabilité temporelle des biais de centres de phase satellites, l’analyse simultanée de données GNSS acquises par des stations terrestres et des satellites bas, la modélisation d’horloges satellites ultra-stables et la réduction des erreurs de modélisation orbitale.