Dialogue entre le métabolisme et l’immunité dans le traitement des cancers
Auteur / Autrice : | Barbara Zunino |
Direction : | Jean-Ehrland Ricci |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Interactions moléculaires et cellulaires |
Date : | Soutenance le 11/12/2014 |
Etablissement(s) : | Nice |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Nice ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Méditerranéen de Médecine Moléculaire (Nice) |
Jury : | Président / Présidente : Michel Carles |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Ehrland Ricci, Michel Carles, Carmen Garrido, François Vallette, Jean Marc Bereder, Bruno Ségui | |
Rapporteur / Rapporteuse : Carmen Garrido, François Vallette |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Il est connu depuis de nombreuses années que le métabolisme des cellules cancéreuses diffère de celui des cellules saines. La Restriction Calorique (RC) est connue pour prolonger la durée de vie et pour limiter l’oncogenèse. Ainsi, il a été montré que la RC et ses mimétiques comme le 2-deoxyglucose (2DG) augmentent l’efficacité de la chimiothérapie et peuvent aussi induire une immunité anti-tumorale. J’ai pu montrer qu’en régulant le métabolisme via la restriction calorique (ou des mimétiques) nous pouvions moduler l’expression de la protéine anti-apoptotique Mcl-1. Ainsi nous avons établi in vivo et in vitro que la RC restaure la sensibilité des cellules de lymphome à l’apoptose induite par un inhibiteur de Bcl-2/XL, l’ABT-737. Nous avons aussi établi que ces effets sont indépendants de la protéine p53 et/ou des « protéines BH3-only ». La deuxième partie de mon travail a été d’élucider les mécanismes moléculaires mis en place lors de la Chimiothérapie Hyperthermique Intra péritonéale (CHIP) pouvant expliquer les effets bénéfiques observés chez les patients atteints d’une carcinose péritonéale (CP). Une partie de ces bénéfices sont dus à la mise en place d’une immunité anti-tumorale. En utilisant des modèles in vivo et in vitro j’ai mis en évidence l’implication de la protéine du choc thermique 90 (Hsp90) dans l’effet observé. Ainsi, l’inhibition spécifique de la Hsp90 réverse les effets protecteurs de la CHIP, soulignant l’importance de cette protéine dans notre modèle d’immunité anti-tumorale.