Thèse soutenue

Histoire philosophique de la physiognomonie de l'Antiquité à l'Age classique

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Auteur / Autrice : Laetitia Marcucci
Direction : Carole Talon-Hugon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie, épistémologie
Date : Soutenance le 04/07/2014
Etablissement(s) : Nice
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, sciences humaines et sociales (Nice ; 1992-2016)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche en histoire des idées (Nice)
Jury : Président / Présidente : Arnaud Zucker
Examinateurs / Examinatrices : Carole Talon-Hugon, Arnaud Zucker, Marie-Dominique Couzinet, Pierre Caye, Jean Seldengart, Hervé Pasqua
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-Dominique Couzinet, Pierre Caye

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Notre enquête entend présenter les enjeux philosophiques soulevés par la physiognomonie, cet art, cette technique, cette pseudoscience qui entend connaître et prétend juger un individu en se fondant sur l’étude de sa complexion physique. Le corpus des textes afférents, hétérogène et protéiforme, s’appuie sur des pans entiers de pratiques et de savoirs anciens quasiment tombés dans l’oubli et qui continuent à nourrir néanmoins l’histoire des représentations. Notre corpus s’étend depuis les origines mésopotamiennes de la physiognomonie jusqu’à l’Age classique. La méthode adoptée est historique et conceptuelle. Elle a permis d’établir que l’histoire de la physiognomonie s’organise autour de deux grands paradigmes : paradigme de l’analogie et paradigme de l’expression, dont il s’agit de montrer l’articulation chronologique et logique. Les schèmes de pensée à l’œuvre étayent une sémiologie et une herméneutique dans différentes directions : médicales, mantiques, esthétiques. L’analyse raisonnée du maillage des classifications et des correspondances que la physiognomonie implique, permet de dessiner les frontières topologiques et symboliques de l’humain, aux confins de la rationalité et de l’imagination.