Thèse soutenue

L'influence des topoclimats sur la pollution de l'air aux particules dans le sud-ouest des Alpes-Maritimes

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Auteur / Autrice : Nicolas Michelot
Direction : Pierre Carrega
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie
Date : Soutenance le 21/02/2014
Etablissement(s) : Nice
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, sciences humaines et sociales (Nice ; 1992-2016)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Étude des structures, des processus d'adaptation et des changements de l'espace. UMR 7300 (Nice ; 2012-)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Wilfried Endlicher, Pierre-Charles Maria, Nicolas Martin
Rapporteur / Rapporteuse : Gérard Beltrando, Isabelle Roussel

Résumé

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Dans le Sud-Est de la France, le département des Alpes-Maritimes, singulier du fait de son relief contrasté, est soumis au jeu des brises et inversions thermiques nocturnes. L’agglomération littorale contribue aux émissions de particules qui sont un des polluants les plus nocifs pour la santé humaine. La pollution de l’air n’est évidemment pas répartie de manière homogène dans le temps et dans l’espace. Les topoclimats sont un protagoniste de la pollution de l’air au sein de cet espace littoral montagneux. La problématique centrale de cette thèse consiste donc à comprendre pourquoi et comment les topoclimats influencent la variabilité spatio-temporelle des concentrations de particules dans le sud-ouest du département, tout en considérant qu’ils ne sont pas seuls à expliquer les concentrations. Afin de répondre à cette question, plusieurs objectifs privilégiant les mesures de terrain, et la modélisation ont été fixés :- exploiter des données de concentrations de particules et de variables météorologiques acquises à l’aide de plusieurs appareils de mesures, de manière fixe et itinérante, en plusieurs endroits et à différentes échelles spatio-temporelles ;- caractériser les écoulements d’air à faible altitude à l’aide de ballons équilibrés (dits CLB) et les mettre en relation avec les niveaux de PM10 mesurés ; - caractériser chimiquement les PM10 pour évaluer la contribution des principales sources d’émissions ;- tester la capacité d’un logiciel de dispersion atmosphérique à simuler en relief contrasté les effets des topoclimats sur la variabilité spatio-temporelle des PM10.L’influence des topoclimats sur la pollution de l’air particulaire a été établie.