Thèse soutenue

Les arts plastiques à Nice dans l'entre-deux-guerres : fondements et institutions

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Slim Jemai
Direction : Ralph Schor
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire contemporaine
Date : Soutenance le 10/01/2014
Etablissement(s) : Nice
Ecole(s) doctorale(s) : ED-86-Lettres sc. Humaine
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de la Méditerranée moderne et contemporaine (Nice) - Centre de la Méditerranée Moderne et Contemporaine
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Abdesslem Ben Hamida, Edmond Maestri, Romain H. Rainero, Olivier Vernier

Résumé

FR  |  
EN

Les arts plastiques à Nice dans l’entre-deux-guerres se développent au sein de deux catégories d’institutions : les institutions privées et les institutions publiques. Ces deux catégories ne sont pas homogènes étant donné la variété des structures, des objectifs et des formes d’art plébiscitées au sein des institutions publiques et privées. La période étudiée s’étend de 1919, au lendemain de la Première Guerre mondiale, jusqu’au début de la Deuxième Guerre mondiale en 1939 ; elle est marquée par les conséquences de la Grande Guerre, la crise économique mondiale de 1929 et la montée des tensions internationales au cours des années trente. Malgré l’effondrement du tourisme de luxe qui touche la ville de Nice, la cité, favorisée par une stabilité politique municipale, entreprend au cours de cette période de vastes projets de modernisation. Pendant la Belle Époque la ville de Nice, capitale d’hiver, est surtout associée aux loisirs fastueux et distractions légères de la clientèle mondaine et aristocratique. Pendant la période de l’entre-deux-guerres, les responsables culturels de la ville, soutenus par certains responsables locaux dont en premier lieu Jean Médecin, vont essayer de donner à la ville une autre image, par le biais de la création de nouvelles institutions culturelles et artistiques publiques, dont en particulier : le Musée Masséna en 1921, le Musée des Beaux-Arts Jules Chéret en 1928, et le C.U.M. en 1933. Une fois créées, ces institutions mettent en place de nouvelles formes d’activités en espérant séduire le public local. Ces deux types d’institutions, privées et publiques, œuvrant en faveur des arts plastiques, participent à l’enrichissement culturel de la ville de Nice dans l’entre-deux-guerres.